DÉVELOPPEMENTS EN SÉRIE.
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et, par suite,
mod(a„ +1 u n+i -1- . . • + a n+p U/i+p )
< moda„ +p £
-j- mod(a, l+p _ 1 a «+/>) s
H-
+ mod(a, i+1 — a /t+2 )s.
On a d’ailleurs
*n+p — a i — ( a i a î) ( a 2 a a) • • • *«+/))?
d’où
moda„ +/ ,^moda 1 + mod (a,— a 2 ) mod(a w+/J _ 1 — a rt+p ) < v.
D’autre part,
mod(a /i+1 a «+2 ) “i - • • * mod {^-n+p—i a n+p) < C s j
donc
mod (3C/i+i Mn-+-l ~f" • • • “l— *«+p W/i+p ) 2S£,
quantité qui peut être rendue aussi petite que l’on voudra en
choisissant e assez petit.
Le cas le plus intéressant de ce théorème est celui où les
coefficients a,, a 2 , ... sont réels et vont constamment en
croissant ou en décroissant, mais en tendant vers une limite
finie.
Soit m cette limite ; il est clair que l’on aura
s z=z mod 04 mod(aj — m).
126. Remarque. — Si la série (x) est absolument conver
gente, la condition imposée aux coefficients a par l’énoncé
du théorème ne sera pas nécessaire. Pour que la série (2) soit
convergente, et même absolument convergente, il suffira que
les modules des coefficients a ne surpassent pas, au moins à
partir d’un certain rang, une limite fixe M; car on aura évi
demment, dans ce cas, en prenant n suffisamment grand,
m od(a re+1 u n+l +ccn+p un-^-p)
< M ( mod u, l+ i +... + mod u n + p ) < M e.