u6
PREMIÈRE PARTIE. — CHAPITRE III.
127. Passons à la considération des séries
S — -h M 2 Mj ~f- . . . ,
dont les termes sont des fonctions d’une même variable z.
Une telle série sera convergente pour les valeurs de s com
prises dans un certain intervalle, si pour chacune de ces va
leurs et pour chaque valeur de la quantité infiniment petite s
on peut assigner une valeur de n telle que l’on ait pour toute
valeur de p
(3) mod(« s+1 + ...+ B B+? )<B,
e étant aussi petit que l’on voudra.
Le nombre n des termes qu’il est nécessaire de prendre
dans la série pour arriver à ce résultat sera en général une
fonction de z et de e. Néanmoins on pourra très habituelle
ment déterminer un nombre n, fonction de e seulement, et
tel que la condition (3) soit satisfaite pour toute- valeur de z
comprise dans l’intervalle considéré. On dira, dans ce cas,
que la série s est uniformément convergente dans cet inter
valle.
Comme exemple de série non uniformément convergente,
nous citerons la progression géométrique
Z -+- — Z ) -(- . . . -\- Z ( I — Z ) n -f- . . .
dans l’intervalle de o à 1.
Pour z=o, tous les termes s’annulent. Le nombre des
termes à prendre pour que l’erreur ne surpasse pas e sera donc
égal à zéro.
Soit, au contraire, z différent de o. L’ensemble des termes
qui suivent le n l ' me a pour somme
¿(i —
ï — (ï —ä)
= (1 — z) n+ - 1 .
Pour qu’il soit << e, il faudra que l’on ait
< h
(1 — z) n+1