T 20
d’où
et enfin
PREMIÈRE PARTIE. — CHAPITRE III.
f{ z + h) —f{z)
h
f'[z) — lim
fi
-/(*)
Les transformations successives que nous avons fait subir
à l’expression f(z + h) pour arriver à ce résultat ne sont évi
demment licites que si la série
CCq —Z —di il —f— Cl2 Z 2 —f- 2 Cl^i Z 11 —H Cl% ll~ “4“ * . *
est absolument convergente. Mais cette condition sera satis
faite dès que h sera devenu assez petit pour que l’on ait
mod,s + mod h < modp.
En effet, la série des modules a pour expression
modfl 0 + moda^ + mod a y h + moda 2 ^ 2 H- . . .
= moda 0 -4- moda 1 {modz -4- mod/t)
-h moda 2 (modz -t- mod A) 2 +. . .
«< mod a 0 + modaj p + moda 2 p 2 -+-. ..,
et cette dernière expression est convergente d’après le théo
rème du n° 129.
131. Remarque. — La quantité p peut être choisie aussi
voisine de R qu’on le voudra. Donc s sera continue et aura
pour dérivée s' pour toute valeur de z dont l’affixe est con
tenu dans Vintérieur du cercle de rayon R. Si l’affixe est en
dehors de ce cercle, les modules des termes de la série
grandissant indéfiniment, par définition, la série est diver
gente et ne représente plus rien.
Enfin, si l’affîxe est sur le cercle, nous ne sommes plus
en mesure de rien affirmer.
Ce cercle se nomme cercle de convergence. Son ravon
peut être infini, par exemple pour la série
1.2 +