PREMIÈRE PARTIE. — CHAPITRE III.
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En traitant de même l’équation
cos^ = a,
on trouverait d’une manière analogue deux séries de solu
tions, données par la formule
mr, zj —)— 2 kT.,
148. Cherchons, en particulier, comment varient sinÆ et
cos^ lorsque l’on donne à z des valeurs purement imagi
naires.
Soit s = iy. On aura
. . er-y — eï .er—e-y
sm i y — .— — i
17 2 l 2
Cette valeur est purement imaginaire et le coefficient de i
croît évidemment de — co à + co en même temps que y.
Quant à la fonction
cos iy = \JI — sin 2 iy,
elle sera évidemment réelle et plus grande que l’unité. Elle
est d’ailleurs positive, car elle est égale à + i pour y = o, et
ne pourrait changer de signe qu’en s’annulant. Enfin elle
croît évidemment en même temps que le module de sin iy.
Elle croîtra donc de i à oo lorsque y variera de o à oo ou de o
à — oo .
149. Cela posé, les formules
sin (¿c -t- iy) — sin x cos iy -t~ cosæ; sin iy,
cos (.a? -h iy) = cos .a? cos iy — sin x sin iy
montrent que, pour y = oo , le sinus et le cosinus deviennent
infinis, mais que le rapport de leurs parties réelles à leur
partie imaginaire dépend de x, et cesse d’être déterminé si x
ne tend pas vers une limite finie et déterminée.
150. Tout produit de sinus et cosinus peut être transformé
en une somme de sinus et cosinus. Il suffit pour cela de rem