PREMIÈRE PARTIE.
CHAPITRE III.
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On voit par les formules(i) que les quantités croissent
au delà de toute limite quand n augmente. En effet, a n étant
au moins égal à i, on aura
Qn y Qn-1 + Qn—2 > Qra—2 + Q/t-3 H - Q«-2> 2 Q»-2*
On déduit encore des formules (i) la relation
P n Q«-i — P /i-i Q» r — (P »—i Q«-2 P«—ïQ«-i ) >
et, comme P 4 Q 0 — P 0 Q, = i, on aura
( 2 ) P»Q«-i — P«-iQ« = (— O"“ 1 -
On voit par là que P /2 et Q u n’ont aucun diviseur commun.
Les réduites sont donc des fractions irréductibles.
On a enfin
P„ P,_i _ P//Q//-1 — P/.-i0«
( ; Q tl Q n -1" Q-iQ» ~ Qn-tQn
193. Les quantités ~ convergent vers A. En effet, si dans
V»
l’identité (3), qui peut s’écrire ainsi
IL _ __ (-i)"- 1
Q n Qn—i Q«-i(a«Q»-i h- Q»-2)
on change a n en a n -\--¡—y
en A, il viendra
P«
Q«
étant évidemment changé
Les quantités Q croissant indéfiniment quand n augmente,
cette différence décroîtra indéfiniment. D’ailleurs, ~ étant
compris entre o et i, cette différence sera comprise entre les
deux limites suivantes :
(— O"- 1
Q«-iQ»
(-O"- 1
Q/i-i (Q« -r- Qn-i )
et