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PREMIÈRE PARTIE.
CHAPITRE V.
277. Cette équation n’a été démontrée que pour un arc
MM' infiniment petit, et en négligeant les infiniment petits
d’ordre >> i. Mais il est aisé d’en conclure que l’égalité est
rigoureuse, et qu’elle est vraie pour un arc quelconque MN
pris sur la courbe C.
Soient, en effet, MT, NU {fig- i4) Us normales aux points
Fig. i4
N
M et N ; T, U les points où elles touchent la développée. Par
tageons l’arc MN en portions infiniment petites MM', M'M",
M"M'", .... Menons les normales aux points M', M", M", —
Soient T', T", T'", ... les points où elles touchent la déve
loppée. On aura, d’après ce qui a été démontré,
MT — MT + TT + £,,
M'r=M'T'+T'T'-H 2)
s,, t.,, ... étant d’ordre >> i. Ajoutant toutes ces égalités, il
viendra
NU = MT + T U + s x -t- s, +....
Soient £ la plus grande en valeur absolue des quantités £,,
e.,, .. . ; n leur nombre. On aura £, H- £o ns en valeur
absolue. Mais £ est d’ordre supérieur au premier et n est in
fini, mais du premier ordre seulement. Donc, ns est infini
ment petit. Donc la différence entre les quantités finies NU