264
PREMIÈRE PARTIE. — CHAPITRE V.
sèment est défini par les équations (9) et (10), jointes à la
dérivée de l’équation (10). Cette dérivée se réduit à
(11) A"(X — x) + B"(Y —y) h-G"(Z — z) —.0,
en tenant compte de l’identité (8).
Les équations (9), (10), (1 1), combinées entre elles, don
neront évidemment
X — x, \ — y, Z
Donc la surface enveloppe des plans oscillateurs a pour
caractéristiques les tangentes à la courbe proposée et pour
arête de rebroussement celte courbe elle-même.
Réciproquement : soit donné un système quelconque de
plans P dont l’équation contienne un paramètre t. En faisant
varier ce paramètre, on obtiendra une surface enveloppe dont
les caractéristiques seront des lignes droites, tangentes à
l’arête de rebroussement, et le plan P, ayant un contact du
second ordre avec cette arête de rebroussement, lui sera
oscillateur.
On donne le nom de surfaces développables aux surfaces
engendrées par les tangentes à une courbe, ou enveloppes
d’un plan variable dont l’équation ne contient qu’un para
mètre. Ces deux définitions sont en général équivalentes,
comme on vient de le voir.
Toutefois, la seconde a sur la première l’avantage d’em
brasser les surfaces coniques et cylindriques.
On obtient les surfaces coniques en supposant que le plan
variable soit assujetti à passer constamment par un point
fixe, qui sera le sommet du cône. Ce point unique jouera le
rôle dévolu en général à l’arête de rebroussement.
On obtiendra les cylindres en supposant que le plan va
riable reste constamment parallèle à une droite fixe. Les
génératrices caractéristiques, étant parallèles à celte droite,
ne se couperont pas. La surface pourra être considérée comme
la limite d’un cône dont le sommet s’éloigne à l’infini dans
une direction déterminée.