APPLICATIONS GÉOMÉTRIQUES DE LA SÉRIE DE TAYLOR.
Donc
kxds 3
v/A*-hB 2 + G»
12
12
295. On nomme plans oscillateurs stationnaires ceux qui
correspondent aux points où D = o. La torsion étant nulle
en ces points, le plan oscillateur P s’y confondra, au deuxième
ordre près, avec le plan osculateur en un point P < infiniment
voisin.
En outre, ô étant nul, la distance de P à p x sera du qua
trième ordre. Le plan P aura donc un contact du troisième
ordre avec la courbe, et se confondra avec la sphère oscula-
trice.
On volt par là que les plans stationnaires sont analogues
aux tangentes d’inflexion des courbes planes.
296. Proposons-nous encore de calculer la différence entre
un arc infiniment petit et sa corde.
Nous simplifierons un peu les calculs en admettant qu’on
ait pris pour variable indépendante l’arc a.
On aura, dans ce cas,
x' 2 + y' 2 +
et, en différentiant,
x' x" + y'y" -f- z 1 z 1
puis
La formule de la courbure se réduira à
k = \Jk. 2 + B 2 + G 2 = \Jx" 2 + y" 2 h- z" 2 .
On a, en effet,
A 2 +B 2 + C 2 = (y' z"— z y) 2 -y{z'x''— x'z") 2 + (x’f—y'x") 2
= (x" 2 4- y" 2 y- z" 2 ) {x' 2 ■+■ y' 2 -y z' 2 )
( x' x" + y'y" 4- z' z" ) 2