32G PREMIÈRE PARTIE, — CHAPITRE V. '*
et qui se réduise à v 0 pour u = u 0 , et v 0 étant des con
stantes choisies à volonté,
La courbe définie par l’équation v=f(u), jointe aux
équations de la surface, satisfera en chacun de ses points à
l’équation différentielle précédente ; elle sera donc tangente
en chaque point aux asymptotes de l’indicatrice.
Les courbes ainsi définies se nomment lignes asympto
tiques. Par chaque point de la surface e 0 ), il en passe
évidemment deux, réelles ou imaginaires, correspondant aux
deux racines de l’équation en ^•
Si x, y sont pris pour variables indépendantes, on aura
d 2 x — o, cV- y = o,
et l’équation différentielle des lignes asymptotiques se ré
duira à
o = d 2 z ~ rdx 2 H- sdxdy -+- tdy 2 .
311. Appliquons les théories qui précèdent a quelques
exemples.
Surfaces de révolution. —La tangente au parallèle étant
évidemment perpendiculaire au plan méridien, la normale
sera située dans le méridien. Les normales en deux points
consécutifs se couperont donc si ces deux points sont dans le
même méridien. Elles se couperont également si le déplace
ment a lieu le long d’un parallèle, car il est évident que les
normales à un même parallèle forment un cône de révolution
autour de l’axe.
Les lignes de courbure seront donc les méridiens et les pa
rallèles.
342. Surfaces développables. — Elles sont, par défini
tion, l’enveloppe d’un plan mobile, dont l’équation contient
un paramètre variable a. Soit
( 15 ) ^=/( a )^ + ?( a )/+ t K a )
l’équation de ce plan. Celle de la surface s’obtiendra en