APPLICATIONS GÉOMÉTRIQUES DE LA SÉRIE DE TAYLOR. 889
ocP 1
Le premier terme — est positif et infiniment grand. Il
l’emportera sur les autres, qui sont finis. Le résultat de la
substitution sera donc positif.
Si l’on posait X = — B — e, le premier membre de l’équa
tion deviendrait
¿r 2 y 2 z 2
A —B —e + + G — B — s “
y 2
et serait négatif, le second terme qui est négatif et in
fini, l’emportant sur tous les autres.
Donc, le premier membre de l’équation change de signe entre
X = — A 4-s et X=—B — e. Or, il est évidemment con
tinu dans cet intervalle. Donc, il s’annulera entre ces limites.
On voit de même que X =—B + £ donnera un résultat
positif; X ——G — £ un résultat négatif. Donc, il y a une
seconde racine réelle dans cet intervalle.
Enfin, X = — G -|- £ donne un résultat positif; X = + oo
un résultat négatif. Donc, il y a une troisième racine réelle,
supérieure à — G.
Lorsque X es t < — A, A -h X, B -j- X, G + X étant néga
tifs, la surface représentée par l’équation (5) sera imaginaire.
Si X> — A et << — B, A + X étant positif et B + X,
G + X négatifs, la surface sera un hyperboloïde à deux nappes.
Si X > — B <— G, ce sera un hyperboloïde à une nappe.
Enfin, si X >■ — G, ce sera un ellipsoïde.
Donc, en chaque point de Vespace se croisent trois sur
faces du système, à savoir, un hyperboloïde à une nappe,
un hyperboloïde à deux nappes et un ellipsoïde.
354. Ces surfaces se coupent à angle droit. — Soient,
en effet,
X 2
Y 2 Z 2
A -t- X t
+ B + X, + G -h X
X 2
Y 2 Z 2
A h- X 2
B + X 2 c + x.