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PREMIÈRE PARTIE. — CHAPITRE VI.
On a d’ailleurs, au point P,
ç = O, 7) = O,
et ce point, étant singulier, sera commun aux deux courbes
0 — 6, Hi(ç, r„ ?) = o.
il s’agit de déterminer le degré de multiplicité de cette solu
tion.
Remarquons d’abord que, les rapports des quantités £, r n Ç
étant seuls à considérer, on pourra, sans inconvénient, sup
poser Ç = i.
Considérons donc les deux équations
= HjÎÊjT), l) = 0._
Soient7)), vio, ... les diverses valeurs de r t en fonction de £
tirées de l’équation cp(£, tj, i ) = o ; N le coefficient de la plus
haute puissance de 7] dans cette équation, et enfin m le degré
en r, de l’équation H, (£, r t , i) = o. L’équation finale résultant
de l’élimination de tj sera
Pour déterminer le nombre de ses racines milles, on cal
culera le premier terme du développement de son premier
membre, suivant les puissances croissantes de £. Son degré
sera le nombre cherché.
383. Supposons, par exemple, que P soit un point double.
Prenons, pour les droites £, -t\ les deux tangentes à ce point
double.
La courbe cp= o devant se confondre aux termes près du
troisième ordre avec le système des droites £== o, 7, = o, on
aura
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— ^7j^ ra “ 2 -h (aç 3 + -+- c fri 2 + dr\ z ) Ç n ^* +... + kt\ n .
Formons les dérivées secondes, et posons Ç= i après les