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THÉORIE DES COURBES PLANES ALGÉBRIQUES. 871
Les valeurs de çp H , et deH ( , correspondantes à
chacune d’elles, seront respectivement d’ordre i, i, 2, o,
3 et 4-
Les autres racines de l’équation sont d’ordre zéro, ainsi
que les valeurs correspondantes de cp,,, cp, 2 . . . ., H,.
L’équation finale admettra donc la solution ç = o, avec
un ordre de multiplicité égal à 4 + 4 = 8.
385. Nous pouvons donc énoncer ce théorème :
Si une courbe /, de degré n, présente d points doubles
et r points de rebroussement, mais rioffre pas de points
singuliers d’une espèce plus compliquée, le nombre p de ses
points d’inflexion sera donné par la formule
p = 3(n — 2) a — 6d — 8/•.
386. Polaire. Proposons-nous de mener une tangente à
la courbe f par un point extérieur (a, b, c).
Soit (x,y, z) le point de contact de cette tangente in
connue; il est sur la courbe; donc
f{x,y, s)=o.
D’autre part, la tangente en ce point passe par a, b, c,
d’où la condition
a f1 ■+* bj 2 ~t- c/ 3 c= o.
Cette équation représente, si l’on regarde x,y, z comme
coordonnées courantes, une courbe d’ordre n — i, qu’on
nomme la polaire du point («, b, c).
387. L’équation de cette courbe conserve sa forme si l’on
change le triangle de référence.
Posons, en effet,
X — t j Ç + [Aj Tj +VjÇ,
Y =: ^2 ? H - l x 2 r l H - v 2
•" = ^3% + ! x 3 r i + v 3 K,
et soit cp(ç, yj, Ç) ce que devient l’équation de la courbe.