SÉRIES.
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Au point M elles doivent être milles ou cesser d’exister.
Supposons-les d abord milles. On aura les deux équations
cosa, -+- cosa 2 + cosa 3 = o,
si n a, + sina, -+- sin a 3 = o.
Multiplions la première par sina 2 , la seconde par cosa 2 , et
retranchons; il vient
sin (a, — a 2 ) — sin (a,— a 3 ) = o,
d’où
OC | ce 2 — ce 2 OC 3 •
On trouve de même
a 2 — a 3 =: a 3 — a,.
Les angles mutuels des droites A) M, A 2 M, A 3 M seront
donc de —, et le point M s’obtiendra en décrivant sur chacun
des côtés A, Ao, A 2 A 3 , A 3 A, un segment capable de — •
Si l’un des angles du triangle A, A 2 A 3 est > les arcs
de cercle dont l’intersection devrait donner le point M ne
se coupent pas.
Il doit pourtant y avoir un minimum. Mais il ne pourra se
présenter qu’en un point où les dérivées partielles cessent
d’exister, c’est-à-dire en l’un des points A,, A 2 , A 3 .
Il est aisé de vérifier qu’il a lieu au point A,, sommet de
l’angle obtus.
Soit en ellet M un autre point. Montrons que
, ô, A 2 + A, A 3 MA, -)— MA 2 + MA 3 .
— I.
J.
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