DES FONCTIONS REPRÉSENTÉES PAR DES INTÉGRALES DÉFINIES. 187
Mais on obtiendra, par la méthode précédente, une valeur
approchée de logL -(- n + i^. Le dernier logarithme se
calculera de même, si — est un gi'and nombre; sinon, on de-
b
vra recourir à une Table des valeurs de la fonction F.
183. L’une des applications les plus importantes de la
formule précédente est relative au Calcul des probabilités.
Soient p et q — i — p les probabilités de deux événements
contradictoires A et B. On démontre aisément que la proba
bilité que sur p épreuves successives l’événement B se présente
m fois, et l’événement A, p— m fois, est repi’ésentée par le
terme en pV-~ m q m du développement du binôme {p + qY-
Ce terme T m est donné par la formule
T m =
pf-mqtn
pV-~ m (]'
1.2...m 1.2...(¡x — m)
F ( ¡x H- 1 )
r( m H- 1 )’F( ¡x — m + i)
¡x — m -h 1 q
m p
¡x — m -(- 1
On en déduit
T», _
T/«-t m P m 1 — ( 1
Ce rapport sei’a > i ou < i, suivant que l’on aura
m<(|x + i)(/ ou >([x + i)</.
Le plus grand terme sera donc T„, n étant le plus
grand entier contenu dans (p + i)<7. Ce nombre /x, étant
> (p +''1 ) q — 1, mais ^ ( p -f-1) q, sera de la forme p q H- /’,
/■ étant compris entre q — i et q.
184. Cela posé, cherchons à évaluer la limite vers laquelle
tend, lorsque p croît indéfiniment, la somme
S = T„_x+ . . . -r- r„ + T, t+1 -h ... -1- ,
A étant un entier fixe ou variable, mais d’un ordre de gran-