PREMIÈRE PARTIE, CHAP. IX. 97
lorsque y = comme clans le cas de l’article 5g. Ainsi les deux
méthodes des articles 58 et 60 conduisent aux mêmes résultats
et donnent les mêmes valeurs singulières ; mais la seconde a l’avan
tage d’être plus directe et de donner la vraie métaphysique de
cette espèce de paradoxe.
62. Supposons, pour donner un exemple, que l’équation pri
mitive soit
x*— 2ay — a 2 — h* =: o,
en prenant les fonctions primes , on aura l’équation prime
oc — aj' — o J
éliminant a par le moyen de l’équation primitive, on aura l’éqm. r
tion du premier ordre
x — [—-h7 a — ¿*)]/ = o,
dont celle-là sera l’équation primitive complète, a étant la cons
tante arbitraire.
Maintenant, si on prend la fonction prime de la même équation
x 1 — 2aj — a* — b* = o, relativement à la quantité a regardée
comme une fonction de æ, on aura
■— 2 (j"-j-a) a' = o,
ce qui donne
j-\~a=z o, a ——j ;
et substituant cette valeur dans la même équation primitive, on
aura
x % -f- y* — h* = o.
Cette équation satisfera par conséquent aussi à la même équa
tion du premier ordre, ce qui est aisé à vérifier ; car elle donne
y* = b' — x* et yf = — x,
valeurs qui étant substituées dans la quantité