PREMIÈRE PARTIE , CHAP. XI. 119
substituant ces valeurs , on aura la même équation du premier ordre
en u et z.
Si l’angle Z que nous ayons supposé obtus, était aigu, ainsi que
l’angle Y, alors au lieu de l’équation z' = , on aurait celle-ci
z r -h ~~ = o, qui ne diffère que par le signe de z', et dont l’équa
tion primitive sera la même.
70. Yoici encore une considération essentielle sur ces sortes
d’équations : l’équation de l’art. 68 étant mise sous cette forme
z' 1
\/( A -f- B cob z ) V / ( A -r B cos u ) ?
supposons que fu soit la fonction primitive de ^ ,
2!
ïz sera pareillement la fonction primitive de --^ A u-Bco7â) 5 z ^ tant
regardé comme une fonction de u dont z' est la fonction prime.
Ainsi, en repassant aux fonctions primitives, on aura sur-le-champ
cette équation primitive
fz — f« -f- A,
A étant la constante arbitraire.
Cette équation devra donc coïncider avec l’équation primitive que
nous avons trouvée dans l’article 68, et où la constante arbitraire
est m ; par conséquen t sa constante arbitraire ne pourra être qu’une
fonction de la constante arbitraire m. Soit donc A = F/?2, on aura
fz = fu -f- F772 •
mais m est la valeur de z lorsque u = o, supposant donc, pour
plus de simplicité , que la fonction fu soit prise de manière qu’elle
soit nulle lorsque u = o, il faudra qu’en faisant u=o, on ait aussi
2 = 722, par conséquent on aura f772=F/?2 j donc l’équation primitive
qu’on vient de trouver deviendra