SECONDE PARTIE, CHAP. II. i 77
cfae celles par lesquelles on a déterminé a, à, c• donc les valeurs
de g, h, k seront nécessairement les mêmes que celles de a, b, c ;
par conséquent le nouveau cercle qui devrait passer entre la
courbe et le cercle déjà déterminé, coïncidera avec celui-ci, et
n’en formera qu’un avec lui.
Donc ce cercle aura, relativement aux cercles, la même pro
priété que la tangente à l’égard des lignes droites - ce sera ce que
les géomètres appellent cercle oscillateur ou cercle de courbure,
parce qu’il sert à mesurer la courbure de la courbe.
La quantité c sera le rayon de ce cercle, qu’on nomme simple
ment rayon de courbure, et les quantités a, h seront les coordon
nées de la courbe qui sera le lieu de tous les centres de ces
cercles.
Si l’on veut transporter ces formules au calcul différentiel, il
n’y aura qu’à substituer ^ à la place dey', et ~à la place dey".
10. On peut maintenant présenter cette théorie d’une manière
plus générale.
Soient x, y les coordonnées de la courbe proposée, qui peut
être quelconque, et p, y les coordonnées de la courbe qu’on veut
lui comparer, et qui est supposée donnée.
Supposons que l’équation de cette courbe renferme, avec les
variables p et y, des constantes indéterminées à, c, etc., et
représentons-la par
T(p ,ç,a,b,c...)=:o.
Si dans cette équation on change p en x, q en y, on a
l 1 ( ^5 / J a 3 ^ 3 C...) = O ,
équation qui donne la condition nécessaire pour que la courbe
donnée ait un point commun avec la courbe proposée.
Dénotons par F ( x ,y, a , à, c )' la fonction prime, par
F(x,y,a, b, c...)' la fonction seconde, etc. de la fonction F(x, y, a t b, c...),
en regardanty comme fonction de a?, et à, c, etc. comme des
constantes.
% O