SECONDE PARTIE, CHAP. III. ig 7
Ces cas sont ceux où la relation donnée n’est qu’entre les
élémens mêmes du contact, sans que les coordonnées x , y
j entrent.
Pour donner d’abord, par un exemple, une idée de ces sortes
de problèmes , supposons qu’on demande la courbe dont chaque
tangente coupera deux ordonnées (prolongées s’il est nécessaire)
répondant aux abscisses données x = m et x = n, de manière que
le produit des parties de ces ordonnées comprises entre la même
tangente et l’axe des abscisses , soit toujours constant et égal à K.
Puisque l’équation à la tangente est
y = a -f- bp ( art. 6 ),
en faisant successivement p = m et p = n, on aura les deux
valeurs de <7, dont le produit devra être égal à K; on aura donc
entre les élémens du contact a et h, l’équation
{a -j- mh ) ( a -f- nb ) =5 K.
La marche naturelle et directe serait donc de substituer à la place
de a et h, leurs valeurs y —xf et y' (art. cité), on aurait alors
cette équation du premier ordre
[y~h( m ~ x)y'] [y'\-(n~~x)y']z=K,
dont il ne serait pas aisé de trouver l’équation primitive par les
méthodes ordinaires.
Mais si on prend les fonctions primes de cette équation, il
vient celle-ci,
04- (fi — x) jr'J (m — a?)y r/ ~j~ [y-j- (m — x)y'] (n—x)y" = o,
dont tous les termes se trouvent multipliés par y 1 '-, de sorte qu’elle
peut se décomposer dans ces deux
y ,===: 0 et [ y -f- [n—x)y ! ] (m—x) 4“ [y 4~ ( m — æ )j J ] («-—¿c) — o.
La première, qui est du second ordre, donne sur-le-champ celle-ci
du premier
y = A,