SECONDE PARTIE, CHAP. III. 189
de la proposée par l’élimination clej'. En effet, elle donne
, __ ( gg: —m— n) y „
J 2{m—x) (n—x)*
valeur qui étant substituée dans la proposée, la réduira à celle-ci 7
r +
4K ( m — ;r ) (n — a:)
( m — n) 2
O
équation à l’ellipse ou à l’hyperbole, suivant que K sera une
quantité positive ou négative. Le grand axe sera m—n, le petit
axe \/K, et les deux sommets seront aux points où x^m et
où x = n.
La propriété des tangentes qui nous a conduits à cette équation ,
est démontrée dans la proposition XLII me du troisième livre des
coniques Apollonius ; mais l’analyse précédente a l’avantage de
faire voir que cette propriété appartient uniquement aux sections
coniques.
36. Si on examine maintenant les deux solutions qu’on vient de
trouver, il est facile de voir que la première ne donne que la ligne
droite même qu’on a supposée tangente, en regardant les deux
élémens a et h comme constans ; car l’équation y = Ax -j- B ne
diffère point de l’équation q — a~\-hp de cette tangente, l’èqua-!
tion entre les deux constantes A et B étant évidemment la même
que celle que l’on a supposée entre les quantités h et a.
En effet, il est visible que toute droite peut résoudre le pro
blème , pourvu qu’il y ait entre ses deux constantes, la relation
donnée par les conditions du problème; et comme il reste une
constante arbitraire, il s’ensuit que l’équation de cette droite doit
être l’équation primitive complète de l’équation du premier ordre
donnée par le problème. Donc, analytiquement parlant, le problème
est résolu complètement par Féquation même j = a -f- hx, a et h
étant deux constantes, dont l’une est arbitraire, et l’autre en dépend
par l’équation
( a -f- mh )(«-{- nh) = K.
A l’égard de la seconde solution, comme elle ne contient point