SECONDE PARTIE , CHAP. III. i 9 5
que nous ayons supposée ci-dessus une ligne droite, et soit
<p (a, b) = o Féquation qui détermine la relation entre les deux
élémens a et h , donnée par la nature du problème proposé; sui
vant la théorie donnée dans ce même article , il faudra déterminer
a et b par les deux équations
F (a: ,jr , a, b ) = o et a, h)’z=: o.
Or, nous avons vu dans la première Partie (art. 46) que si on
élimine a et b des trois équations
¥ a, b)=:o, F(, a, b )' = o et F(x,jr, a, b)''=: o ,
on a ure équation du second ordre entre et j", que nous
désignerons par Y=o, et dont F(x,jr,a, ¿) = o sera féqua
tion primitive complète, a et h étant les constantes arbitraires ;
nous y avons vu aussi que si on élimine a ou b des deux pre
mières, les deux résultantes seront des équations primitives du
premier ordre de la même équation Y = o, et dont celle-ci sera
le résultat, en prenant de nouveau les fonctions primes et élimi
nant la constante qui y était restée ( art. 47 ). Donc, si de ces
deux premières équations on tire les valeurs de a et h, que nous
désignerons par P et Q, ensorte que Ton ait a = P, h = Q,
P et Q étant des fonctions de jc,j etjr'j qu’ensuite on prenne
les fonctions primes de ces équations, en y regardant toujours a
et b comme constantes, on aura les équations du second ordre
P' = o, Q' — o, qui devront coïncider avec féquation Y = o; de
sorte qu’on aura nécessairement
= MV, Q'=NY,
M et N étant des fonctions de x, j et y' sans y ; car si, par
exemple, M contenait encore j", alors féquation P'=0 donne
rait, outre Y = o , cette autre équation du second ordre M= o ,
qui ne serait pas comprise dans la même équation Y= o ; ce qui
ne se peut.
Substituant donc ces valeurs de a et h dans féquation du pro
blème [a, b) = o, on aura
9(P,Q)= .
25