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SECONDE PARTIE, CHAP. IV.
c’est-à-dire dans lequel les j, f et j" soient les mêmes. Mais les
quantités a et h étant constantes dans chaque courbe enveloppée,
et variables dans les courbes enveloppantes, pour que lesjr, f
et j" soient les mêmes dans les deux hypothèses, il faudra que
les équations d’où elles dépendent soient aussi les mêmes. Or, dans
la supposition de a et b variables, Féquation f(x )( /, «, ¿>) = o
donne l’équation prime
f , a, £ )' -f- a'ï' [a) b'V {h) =3 o ;
donc, pour que cette équation se réduise à
f(a7,jr, a, by = o,
comme dans le cas de a et b constantes, il faudra que l’on ait
aT(a)+b'[' (¿) = o.
De la même manière, l’équation f(#,_/, a, ¿)' = o donne, dans
le cas de a et b variables, cette équation dérivée
f(x,j, a, ¿y' + a'f (*y+W(£)'== o;
laquelle ne peut se réduire à f(x, y, a, à)" r= o, comme dans le
cas de a et h constantes, qu’en supposant
oT (a)'+bT (¿)' = o.
Ayant ainsi les quatre équations
î(x,j, a ,b) — o, î{x,f,a,l)' = o,
f'( a )+jf(i)=o et f'(«)' + ~f'(é)' = o,
Î1 n’y aura qu’à éliminer a, b et K, et l’on aura une équation du
premier ordre entre x, j et qui sera celle des courbes enve
loppantes, et qui sera en même temps l’équation primitive singu
lière de la même équation Y = o.
On voit par là comment la théorie des équations primitives sin
gulières peut s’étendre au second ordre et aux ordres supérieurs.