SECONDE PAPvTîE, CHAP. VII. 3 a5
les ordonnées j et s seront f(x + i), <p (æ-+- i) , elles ordonnées
*!, r seront F ( x -f-1), O (x -f- i ) ; et faisant pour abréger,
d=z — F (x-f- i) , cT = cp ( je -f- i) —3> (x-f-A),
il est facile de concevoir que la distance D entre les points des
deux courbes qui répondent à la même abscisse x + î, sera ex
primée par
D = v/C^ + cT*).
De là, par une analyse semblable à celle qui a été développée au
commencement de cette seconde Partie, on prouvera que si
f 'x= F'x, <p'x = <i>'x, il sera impossible qu’aucune autre courbe
donnée qui ne satisferait pas aux mêmes conditions, puisse passer
entre les deux courbes dont il s’agit.
Si l’on avait de plus
f "x = F "oc et <p u x = <E> f/ x,
on prouverait, de la même manière, qu’aucune autre courbe pour
laquelle ces équations n’auraient pas lieu, ne pourrait passer entre
les mêmes courbes ; et ainsi de suite.
Ainsi, en appliquant aux courbes à double courbure les mêmes
notions des différens ordres de contact des courbes ordinaires, on
en conclura que les deux premières conditions détermineront un
contact du premier ordre, que les deux suivantes détermineront
un contact du second ordre ; et ainsi de suite.
En général, en nommant z les coordonnées d’une courbe
proposée, et /?,</, r les coordonnées de la courbe donnée, pour
laquelle on demande les conditions du contact d’un ordre donné
avec la courbe proposée, si F (p, q, r) = o, et $ (p , y, r) = o
sont les deux équations de la courbe donnée, on aura pour un
contact du premier ordre, les quatre équations
F(x,jr, z) = o, F (x,y, z y = o,
*) =o, $0,A, =
pour un contact du second ordre, on aura de plus les deux
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