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THÉORIE DES FONCTIONS,
Supposons, pour pins de simplicité , que les valeurs de y soient
données pour les deux valeurs extrêmes a et b de x, les quantités
A et .B seront nulles d’elles-mêmes , et l’équation B=Asera satisfaite
(art. 63); on déterminera donc les constantes a et h de manière que
j-ait les valeurs données lorsque x—a et x = b.
Maintenant, nous aurons, par les formules de l’article 65,
M = n — y', N = 2 ( m — v], P = x ;
d’où l’on voit que, puisque P est > o , il n’j a que le minimum qui
puisse avoir lieu. Mais cette condition ne suffit pas pour assurer
l’existence du minimum’, il faudra de plus que l’on ait
M > ° 5 OU = O.
n — / —• ( m — y ) 2 o,
en prenant pour y une quantité qui ne devienne point infinie entre
les limites a et h de x. Si la valeur de n est positive, il est clair
qu’on peut satisfaire à cette condition, en Elisant y=7?z; ainsi
on sera assuré, dans ce cas, de l’existence du minimum, puisque
les deux quantités (A) et (Bj sont d’ailleurs nulles par l’iiypothèse
que les valeurs de j sont données pour x =a et = b (art. 67 ).
Mais si n est négative et = — k'\ on aura alors la condition
/ > k* + ( m — v )%
et il n’est pas aisé de trouver une valeur satisfaisante de v, ni
même de s’assurer qu’on pourra la trouver.
Soit, 2°, M—^5
= o, on aura
= A’ 3 -f- ( m »—• y Y’
je suppose
j’aurai
m — y = kp,
«e qui donne