SECONDE PARTIE, CHAP. XIII. a g 9
indépendant de x, c’est-à-dire le maximum ou minimum de la fonction
primitive de
x > y •■••) + 7,
en regardant A comme une quantité constante. De cette manière,
on aura d’abord l’équation
f'CY) ~ [ f'(y)]'+ Cf' (/' )]"- etc. + A<p ; (7)
-A[cp'(7 / )]'4- A [>'(7")]" — etc. = o,
et on déterminera la constante A de manière que la fonction pri
mitive de (p [x , 7,7'... ), prise depuis x = a jusqu’à æ = h, soit
donnée ; et ainsi du reste.
70. Les problèmes de la brachystochrone et des isopérbnetres pro
posés et résolus d’abord par les deux frères Bernoulli, ont ouvert
la route pour traiter ce nouveau genre de questions de maximis
et minimis. On a trouvé ensuite successivement des méthodes plus
générales et plus simples, et on est parvenu enfin au calcul des
variations, qui paraît ne rien laisser à desirer sur ce sujet. Comme
les équations trouvées plus haut ( art. 62, 70) sont les mêmes, à
la notation près, que celles qui résultent de ce calcul, nous pour
rions nous dispenser de les appliquer à des exemples ; mais il
ne sera pas inutile de montrer encore par un exemple connu, l’usage
des régies pour distinguer les maxima et minima, et s’assurer de
leur existence.
Nous reprendrons pour cela le problème de la brachystochrone,
ou ligne de la plus vite descente , à cause de sa célébrité ; il con
siste , comme l’on sait, à trouver la courbe le long de laquelle
un corps pesant descendrait dans le moindre temps d’un point
donné à un autre point donné, et placé dans une verticale diffé
rente. Comme, par les principes de la mécanique, la fonction
prime du temps est égale à la fonction prime de l’espace divi
sée par la vitesse , et que dans les corps qui tombent par la
pesanteur , la vitesse est toujours proportionnelle à la racine
carrée de la hauteur d’où ils sont censés être descendus , si
on rapporte aux trois coordonnées rectangulaires x\ y, s, la
courbe décrite par le corps, et qu’on prenne les abscisses x
5 7