s 9 2 THÉORIE DES FONCTIONS,
de sorte que la quantité dont il s’agit deviendra
« /a (i 4- — fl» / £yV+ T ( i +./ a )
2l /(Æ4-x) (i +y a -M' 2 > a
laquelle peut se mettre sous cette forme
+ ÇSz'—Çyy
£[/( h -f- #) ( i -f-y' 2 + z'*) %
où Ton voit que cette quantité a d’elle-même la propriété d’être
toujours nécessairement positive , quelles que soient les valeurs
de ca et Ç ; et comme d’ailleurs elle ne saurait jamais devenir infi
nie tant que y et z f ne seront pas infinies, il s’ensuit que le mi
nimum aura nécessairement lieu dans la cjcloïde.
Nous n’entrerons pas dans d’autres détails sur ce problème qui
offre différens cas à examiner, suivant les conditions qu’on peut
demander relativement au premier et au dernier point de la courbe,
et par rapport à la courbe même qu’on peut supposer devoir être
tracée sur une surface donnée. La solution de tous ces cas peut se
tirer aisément des principes établis ci-dessus. Voyez la fin de la
leçon XXII du Calcul des fonctions.
74. L’analyse que nous avons employée pour trouver les maxima
et minima des fonctions primitives, donne lieu à une observation
importante. Nous avons trouvé ( art. 62 ) que, pour que la quantité
*>f'(j) + »'f' (/) -f- a> n f"(/') 4- etc.
ait une fonction primitive, quelle que soit la valeur de a, il faut
satisfaire à l’équation
f' OO - [f' (/)]'+[f' (/' )]"- etc. = o.
Donc, si cette quantité était d’elle-même la fonction prime d’une
fonction de x ,jr, j f , etc., co , ¿y', etc., l’équation précédente aurait
aussi lieu d’elle-même et serait par conséquent identique.
Or, on voit par l’article 61, que la quantité dont il s’agit n’est
autre chose que la partie du développement de la fonction
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