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THÉORIE DES PONCTIONS,
série qui sera d’autant plus convergente que la quantité i sera
plus petite.
A l’égard des coefficiens a, /3, y, etc., il est facile de les déter
miner en résolvant les puissances de cos u en cosinus d’angles
multiples de u, par le moyen de l’expression exponentielle imagi
naire de cos u (art. 22, Part.I re ) ; et comme les cosinus ont pour fonc
tions primitives les sinus correspondans, lesquels deviennent nuis
aux deux extrémités où m=o et «= 2tt, il s’ensuit qu’il ne restera
que les termes indépendans de u, multipliés par 2tt , où il est facile
de voir que ces termes ne sont que les coefficiens du terme moyen
du binôme , élevé à la seconde, à la quatrième , à la sixième, etc,
puissance, divisé par la même puissance de 2. Ainsi on aura
~~4.8 5
6.5.4
4.8.12
etc.