TROISIÈME PARTIE, CHAR I. 5 X 5
ils ne se rapportent à aucun mouvement simple connu, il ne sera
pas necessaire de les considérer en particulier, et nous allons faire
voir qu’on peut en faire abstraction dans la détermination du mou
vement au commencement du temps 9.
En effet, si on développe la fonction f(¿-f-0) par notre formule
générale de la première Partie, (articles 4o, 78), on aura
fe+flfi + ^ f" i+ f'"( < + x9) ;
X étant un coefficient inconnu, dont la valeur est nécessairement
comprise entre o et 1 ; de sorte que l’espace parcouru dans le
temps 9 , sera exprimé exactement par la formule
Les deux premiers termes représentent, comme l’on voit, le mou
vement composé d’uniforme et d’uniformément accéléré ; le troi
sième représente la totalité des autres mouvemens qui se com
binent avec celui-là, et qui empêchent le vrai mouvement d’être
un simple résultat de ces deux. Mais j’observe qu’on peut prendre 9
assez petit pour que le mouvement composé des deux termes
-f- — F't approche plus du véritable mouvement que ne
pourrait faire tout autre mouvement composé d’un mouvement
uniforme et d’un mouvement uniformément accéléré. Car la
différence des espaces parcourus pendant le temps 9, par le mou
vement composé dont il s’agit, et par le véritable mouvement,
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sera exprimée par ^ R" ( * H- X0 ) ; mais l’espace parcouru par tout
autre mouvement composé d’un uniforme et d’un uniformément
accéléré , étant représenté par a9 + àô 2 ( art. 3 ), la différence entre
cet espace et le véritable espace parcouru sera
et il est aisé de prouver par un raisonnement semblable à celui de
l’art. 3 de la seconde Partie, que tant que a et h diffèrent de î't et-^ f%