64o THÉORIE DES FONCTIONS.
dont ïa résistance diminue l’espace et parcouru sur la tangente ;
il est clair que le rapport de p à y sera celui de la résistance
à la gravité. Ainsi, le corps, dans le temps qu’il aurait parcouru
sur la tangente l’espace et— f, serait descendu verticalement de la
quantité y ; par conséquent y sera la flèche de l’arc et — p. Main
tenant , si on considère le corps comme partant du même point et
rebroussant chemin pour décrire en sens contraire le même arc
de courbe qu’il a parcouru, il faudra regarder la résistance comme
négative, et par conséquent comme une force qui .accélère le mou
vement au lieu de le retarder. Le mobile décrira ainsi, dans le
même temps très-petit, l’espace « + p sur la même tangente dans
une direction contraire, et descendra verticalement par le même
espace y, en vertu de la gravité. Par conséquent y sera la flèche
de l’arc a+p, pris de l’autre côté du point de la courbe dont il
s’agit. Or, les flèches étant, pour les arcs infiniment petits, comme
les carrés des arcs ou des tangentes, la flèche de la portion et— p
de l’arc a + p sera y ? donc I a différence des flèches pour
les arcs égaux a —p, pris de part et d’autre du point donné de
la courbe, sera
„ (” Q--p)n 4«yp
^ L. («+f) 2 J ( ei + / , ) a
Nommons cette différence on aura
4 tf yp _ _ j\ p ¿'i* -f- p T
0 + P )*--~ a ï— 4«y 2 4v 2 '
à cause que la petite ligne p , parcourue d’un mouvement unifor
mément accéléré, est infiniment plus petite que la ligne ce parcourue
dans le même temps d’un mouvement uniforme.
Tel est le raisonnement de Newton, présenté de la manière la
plus claire ; et le résultat que nous venons de trouver, s’accorde
avec celui du corollaire II du problème cité, où il est visible que
les lignes CF et FG sont ce que nous avons nommé et et y, et
que la différence FG — Kl est ce que nous avons nommé S'.
Maintenant, en prenant les abscisses x horizontales et les or
données^ verticales et dirigées de bas en haut. Newton suppose