554 THÉORIE DES FONCTIONS.
mime mesure ; mais quelles que soient les forces P et Q, on peut
toujours les représenter par mT et «T, en prenant dans le cas
où elles seraient incommensurables, les nombres m et n très-
grands et la quantité T infiniment petite 5 et les forces qui tirent
les corps M et N suivant leurs coordonnées x, j,z, g, », 4 seront
toujours proportionnelles aux fonctions primes de la même équa
tion de condition relatives à ces coordonnées.
28. Maintenant, si au lieu de l’équation de condition
f[Xyfy ”, 0=°?
dépendante de l’inextensibilité du fil, on a une autre équation
quelconque entre les mêmes coordonnées x,j, z, g, », 4 des
deux corps , représentée par F (x ,j, z, g, » , 4 ) = 0, on peut,
en regardant les constantes qui entrent dans la première de ces
équations comme arbitraires , faire coïncider non-seulement les
équations mêmes , mais encore toutes leurs fonctions primes pour
des valeurs données des variables x,j, z, g, », 4? de cette ma
nière les deux équations deviendront comme tangentes l’une de
l’autre, par la théorie des contacts que nous avons donnée dans
la seconde Partie; et quelle que soit la liaison des deux corps qui
est représentée par l’équation F (x,j, z,g, » , 4) = o, elle de
viendra équivalente à celle d’un fil qui passe par deux poulies.
On pourrait croire que puisque l’équation de condition
V 7 (x—c) a + iy-by-f- (z—cf -f- V 7 (g—*)“+ (*—£)“+ Cv—>)°— d~o
pour un fil simple qui passe sur deux poulies fixes, renferme sept
constantes arbitraires, elle peut toujours avoir un contact du pre
mier ordre avec une équation quelconque, puisque ce contact ne
demande que sept conditions ; mais en représentant cette équation
parz, g, », 4) = o, et prenant ses fonctions dérivées,
il est visible qu’on a
fT?T+ Fw +170 = 1,
f'CÙ+f'Cr)+f'W‘=*>