TROISIÈME PARTIE, CHAP. VU. 5 ?1
Donc, multipliant ces équations respectivement par oc\ z'>
%'y 7)1 y Ci etc. et les ajoutant ensemble, on aura celle-ci,
MCar^+yy'+ftV) + N(Ç'g" + M'+?!") + etc. = o,
qui est entièrement indépendante des conditions du système, et
qui par conséquent aura lieu en général, quelle que puisse être
la disposition et la liaison mutuelle des corps qui le composent.
Cette équation a pour équation primitive
4-y+ *' a ) + N (f + Ç' a ) -h etc. = H,
dans laquelle H est une constante arbitraire. Or, nous avons vu
(art. ii ) qud \f(x' 1 -f-y■+ z'*) exprime la vitesse du corps qui
décrit la courbe dont x,j, z sont les coordonnées; donc, si on
nomme u la vitesse du corps M, c celle du corps N, et ainsi des
autres, on aura
x ,% -f-y -f- z fl = w a , £ 7a + yi'*-}- £ 7a = p*, etc.,
et l’équation précédente deviendra
Mw a + Ne a H- etc. == H.
Dans la fameuse dispute sur l’estimation des forces, on a appelé
force vive d’un corps en mouvement, le produit de sa masse et
du carré de sa vitesse. Ainsi, en conservant cette dénomination,
on voit par l’équation qu’on vient de trouver, que la somme des
forces vives de tous les corps d’un système est constante, lorsque
ces corps n’éprouvent d’autres actions que celles qui résultent de
leur liaison, et en général, de toutes les conditions qui peuvent
être exprimées par des équations entre les différentes coordonnées
du corps, sans que le tems y entre. C’est dans cette loi que consiste
le principe de la conservation des forces vives.
4o. Si les corps agissaient de plus les uns sur les autres par des
forces d’attraction ou de répulsion quelconques, ces forces don
neraient à la vérité, des termes de la même forme nf 7 (.r), nf 7 (jr),etc.
dans les valeurs des quantités M#", M[/', etc., en prenant pour