52 THEORIE DES FONCTIONS.
n étant une quantité quelconque qui disparaît d’elle-même dans la
valeur de y.
Je développe maintenant le binôme ( i -h a — i )" dans la série
14i)-t —(a — (a—i) 3 +etc.,
et j’ordonne les termes suivant les puissances de n, j’aurai
(i-f a—• i)"=i-f-Ara-f-B/z a -f- etc.,
les coefficiens A, B, etc. étant donnés en a• et il est aisé de voir
qu’on aura d’abord
A = „ _ x + ££=22 _ etc.,
cette quantité A étant la même que celle de l’article 11 ; à l’égard
des autres coefficiens, nous n’aurons pas besoin de les chercher,
puisqu’ils disparaîtront du calcul, comme on va le voir.
Faisant cette substitution, nous aurons
y = (i -f- A n -f- B/z*-f- etc.)",
et développant à la manière du binôme, il viendra
y = i -f- - ( A/i-f-B/i* etc. ) -f- —^T~ n j ( A«-f- Bn % + etc.)*
X (x n) ( X 37Z )
2.3 U 3
( An -4- Bra* -f- etc.) 3 etc.,
savoir, en effaçant les puissances de n communes aux numérateurs
et aux dénominateurs,
yz=s i -f* x( A -f- Bn-f- etc.) -f- ——~ n ~ ( A+B/z-j- etc.)*
. X (x n~) {x 271 )
2.3
(A-f-B/z-f- etc.) 3 -f-etc.
Maintenant, comme la quantité n est arbitraire, et doit par la
nature même de la fonction y, disparaître de l’expression de cette
fonction, il faudra que tous les termes multipliés par chaque puis
sance de n j se détruisent mutuellement. Ne tenant donc aucun
compte