% THÉORIE DES FONCTIONS,
formule connue, et qui s’accorde avec celle de l’article i5, A
étant = la.
20. Mais cette formule n’est convergente que lorsque le nombre
jK, clont elle donne le logarithme , est peu différent de l’unité. Aussi
n’est-elle d’aucune utilité pour le calcul des logarithmes ordi
naires. Voici un moyen de la rendre convergente pour tous les
nombres.
Il est évident que l’équation fondamentale fz=a x peut se changer
en celle-ci j m = a mx , m étant un nombre quelconque entier ou
fractionnaire. Employant donc cette dernière formule à la place
de l’autre, il n’y aura qu’à changer dans celle-ci j en j m et x
en mx. On aura ainsi en général,
y m — 1 —I Cy m — i y 4- i ( y m — O 3 — etc.
771 A.
ou l’on pourra prendre pour m une fraction ~, telle que y/jr soit
toujours un nombre aussi peu different de l’unité qu’on voudra.
Supposons, ce qui est toujours possible , que la racine r dejrne
contienne que l’unité avant la virgule, et qu’après la virgule, il y
ait s zéros, alors si on s’arrête à 2s décimales, il est visible que le
terme ( j m — i )*, et à plus forte raison les termes suivans, ne don
neront rien; de sorte qu’on aura simplement, dans ce cas,
m _
tjiA
i
De la même manière, on aura aussi, soüs les mêmes conditions,
et par conséquent
A = /я = г (у/я •— i)j
logj
— Vy
\/a— i
C’est par cette formule que Brigs a calculé les premiers loga
rithmes. Il avait remarqué qu’en faisant des extractions succes
sives de racines carrées d’un nombre quelconque, si on s’arrête