44- THÉORIE DES FONCTIONS.
quërant des coefficiens differens dans les fonctions dérivées, ces
coefficiens ne peuvent pas devenir tous nuis par la même valeur
supposée de la variable.
Dans le second cas, au contraire, il est évident que le radical
disparaîtra nécessairement dans toutes les fonctions fr, î'x, C'a?,etc.
à l’infini, puisque c’est la quantité radicale elle-même qui est sup
posée s’évanouir pour une valeur donnée de la variable x. Mais
l’évanouissement du radical ne pouvant plus avoir lieu dans
la fonction f (x -f- i), où i est une quantité indéterminée et
indépendante de x, il s’ensuit que la série fr ¿f'x + - î u x -f- etc.
qui représente le développement de cette fonction, deviendra fau
tive par l’absence du radical qu’elle doit contenir.
Donc cette série sera légitime dans le premier cas, et ne le sera
pas dans le second.
25. Soit jr = fr, et par conséquent, en prenant les fonctions
prime , seconde, etc, y' = f'x ,y"= f"x, etc. Supposons que pour
une valeur donnée de x, il disparaisse dans fr un radical, lequel
ne disparaisse pas dans fù: ; il est clair que pour cette valeur de x y
la fonction ï’x devra avoir un plus grand nombre de valeurs diffe
rentes que la fonction fr , à raison du radical qui se trouve dans i r x
et qui a disparu dans fr; d’où il s’ensuit que la valeur de j' ne
pourra pas être donnée par une fonction de x et y qui ne con
tiendrait pas ce radical. Cependant, si dans l’équationy=£r on
détruit ce même radical par l’élévation aux puissances, et que l’équa
tion résultante soit représentée par F ( x,y ) = o, son équation prime
donnera généralement, comme nous l’avons vu dans Fart, 17,
F'C*)
F' Cy y
Donc cette expression sera en défaut dans le cas où Fon donne
rait à x la valeur en question, ce qui ne peut avoir lieu qu’autant
que les quantités F’(x) et F '{y) seront Fune et l’autre milles à
la fois. Ainsi, dans le cas dont il s’agit, l’expression de y' devien
dra égale à zéro divisé par zéro; et réciproquement, lorsque cela