46 THÉORIE DES EONCTIONS.
Maintenant, si on réduit l’équation proposée à cette forme ra
tionnelle jr a —— a)* [x— 6), et qu’on en prenne l’équation
prime, on aura
2jy'z=z 2,(x — a) (je —■ ¿)-f- (¿C «) a ;
d’où l’on tire
r 2 (x — a) (x — h) -(x — a) 2
^ = i ^
faisant x = a , on a f = ~ ; passant donc à l’équation seconde,
on aura
iy' % -f- 2jy J ' =4 (a? — ¿z ) -f- 2 (a: —
Ici x — a donne, à cause de j = o dans ce cas,
2y'* = 2(x—h)z=.2{a — j donc j'^y'Ça—b),
comme plus haut.
Il serait possible, au reste , que la même valeur de x qui détruit
les termes de l’équation prime, détruisît aussi ceux de l’équation
seconde j alors il faudrait passer à l’équation tierce, laquelle, par
la destruction des termes qui contiendraient y" et j'", deviendrait
une simple équation en j', mais du troisième degré, et ainsi de
suite. Cela dépend de la nature du radical qui aura été détruit
dans fr, et qui doit être remplacé par le degré de l’équation d’où
dépend la valeur de f ; mais nous n’entrerons dans aucun détail
sur ce point, pour ne pas trop nous écarter de notre sujet.
27. Supposons en second lieu que la même valeur de x, qui fait
disparaître un radical dans fx, le fasse disparaître aussi dans f'x,
sans le faire disparaître néanmoins dans f'x, alors les valeurs cor
respondantes de fx et de f'x seront en même nombre 5 mais celles
de f"x seront en nombre plus grand. Si donc on détruit ce radi
cal dans l’équation y — fx, la valeur de j" qu’on en déduira, se
trouvera = ~, et il faudra passer aux équations dérivées d’un
ordre supérieur pour avoir la valeur de