DE LA METHODE
52 E L E M E N S
B
D
G
g
E
M F L
m
félon que AP eft plus
grand; ou plus petit
que Ap-, EM eft plus
grand; ou plus petit
que E m. Si P Ôc p arri
vent enfemble à quel
que point D;Môc m
arriveront en même tems en quelque point L de la ligne Ee;
ôc félon que DP eft plus grand, ou plus petit que Dp, LM
fera plus grand, ou plus petit que L m. Il eft aufli évident que
le mouvement du point P étant uniforme, fi le mouvement de
M eft accéléré ou retardé d’une maniéré continue, le mouve
ment de p étant auifi uniforme, celui de m fera auffi accéléré ou
retardé d’une maniéré continue. Si cela paroît avoir befoin de
preuve, on peut le conclure aifément des articles 43;. ôc 46.
T H E O R E M E X.
49. Les mouvement des points P & p dans la ligne A a étant
uniformes , E M étant toujours dérivée de AP, & Em de la meme
maniéré de K p, la vitejje du point M à chaque point de la ligne E e
fera à la vitejfe du point m au meme terme de cette ligne, comme
la vitejfe de P eji à la vitejfe de p.
Que les points P & p arrivent enfemble au terme D ; que
M ôc m arrivent en même tems en L : la viteife de M en L
lera à la viteife de m en L, comme la viteife du mouvement
uniforme de P eft à la viteife du mouvement uniforme de p.
Si le mouvement de M eft uniforme, celui de m l’eft auffi. Car
il m décrit FL, LS en tems égaux, p décrira les efpaces égaux
BD, DG dans ces égaux, ôc la viteife de P étant uniforme,
il décrira les efpaces en tems égaux. Mais pendant que P par
court BD ôc DG, M parcourt FL, Ôc LS avec fon mouvement
uniforme, ôc par conféquent FL eft égal à LS; ôc les efpaces
décrits par m en tems égaux, étant égaux, fon mouvement eft
uniforme. Donc la viteife de M eft à la viteife de m, comme
la viteife de P à la viteife de p,
5*0. Si le mouvement de M eft continuellement accéléré, le
mouvement de m eft auffi continuellement accéléré. Dans ce
cas, fi la viteffe de m en L étoit à la viteife de p en plus grande