des Fluxions. 5 <?
celle de M en N : mais elles font égales ; ce qui étant con
tradictoire, il fuit que la viteife de m n’eft ni plus grande , ni
plus petite que celle de ?vî en L, mais précifément égale. La
démonftration eft la même lorfque la viteife de M eft accélé
rée, celle de/> retardée, ôc celle de m accélérée. Car on voit
de la même maniéré, que la viteife de m en L eft plus grande
que la viteife de M en Fumais plus petite que celle de M en
S; enforre qu’elle doit être égale à la viteife de M en quelque
point moyen de l’efpace FS, & il eft clair, par le premier &
le fécond Axiome , qu’elle ne peut pas être égaie à celle de
M en aucun point de l’efpace FS, excepté en L feulement.
fS. Le mouvement de M étant continuellement accéléré ,
ôc celui dep continuellement retardé, foit auiTi le mouvement
de m retardé. Si la viteife de m en L eft plus grande que celle
de M en L, foit la viteife de p dans la ligne A a plus grande que
la viteife de P en même raifon. La viteife coallante de p étant
plus grande que la viteife de p en D, ôc le mouvement de p étant
retardé d’une maniéré continue, la viteife de p fera égale à la vî-
teife de p en quelque terme avant qu’il arrive en D comme en h.
Alors Em étant déterminé par A p, de même que EM par AP ,
le mouvement de m fera continuellement accéléré, (article 48. )
& la viteife de M en chaque terme de la ligne Ee comme
L, fera à la viteife de M, au même terme, comme la viteife
A
h
D
a
E
P
M
m
f .L
m
de p eft à la viteife
de P ( par le dixié
me Théorème,) ou
comme la viteife de
m en L eft à la vi-
teife de M en L.
Donc la viteife de m en L doit être fuppofée égale à la viteife
de m en L. Suppofons que p, p, m & m parcourent les efpa-
ces bD, b D, /L j fL en même tems ; bD étant plus grand
que b D,(par le troiiiéme Axiome, la viteife de p étant égale
à la viteife de p en ) TL fera plus grand que /L. Le point
m avec fon mouvement en L continué uniformément, décri-
roit un plus grand efpace que fL dans le même tems ( par le
fécond Axiome, ) le point m avec fon mouvement en L con
tinué uniformément, décriroit un moindre efpace que jfL(qui
eft moindre que fL) dans le même tems { par le quatrième
Axiome. ) Donc la viteife de m en L eft plus grande que celle
M ij