.des Fluxions. 53
te ms que M décrit LS. Lorfque le mouvement de M eft accé
léré ou regardé uniformément, fa vitelfe en L ou la première
Fluxion de EL peur fe mefurer par la demi-fomme de FL ôc
LS, ôc la fécondé Fluxion de EL par la différence de LS ôc
FL. Car le point M décriroit un efpace égal à la demi-fomme
de F L & L S par fon mouvement en L continué uniformé
ment dans le même tems qu’il décrit LS par un mouvement
accéléré ou retardé uniformément, par le 72 e article; ôc KV
ou 2 C S (qui mefure la fécondé Fluxion de EL, lorfque LC
mefure fa première Fluxion,) eft égal à la différence des ef-
paces LS ôc FL. Lorfque le mouvement de M eft accé
léré uniformément, 1’efpace LS qui eft parcouru par M dans
un tems donné , eft égal à LC qui repréiente la première Flu
xion de EL; ajouré à la moitié de KV qui repréfente la fé
condé Fluxion de EL; ôc LS eft égal à la différence de LC,
ôc de la moitié de KV, lorfque le mouvement de M eft retardé
uniformément. Dans les autres cas , lorfque l’accélération ou
le retardement du mouvement de M n’eft pas uniforme , mais
croît ou décroît continuellement pendant qu’il décrit l’efpacc
FS , LG n’eft pas égal à la demi-fomme de FL ôc LS ; mais
il fuit du 66 Q ôc 67 e article, que fa raifon à leur demi-fomme
approche continuellement de la raifon d’égalité, comme fa li
mite, lorfque ces efpaces font continuellement diminués. Et
il paroîr, de même, qu’en diminuant LC, la raifon de KV à
la différence de LS ôc FL, ôc la raifon de LS à la fournie ou
à la différence de LC ôc de la moitié de KV approche conti
nuellement de la raifon d’égalité , enforte quelle peut en ap
procher de plus près qu’aucune raifon affignable d’inégalité. La
raifon de et à CS (différences entre les efpaces parcourus par
M, ôc ceux qui feroient parcourus dans les mêmes tems par
fon mouvement continué uniformément depuis L,) approche
continuellement de la raifon doublée de Le à L C, en dimi
nuant ces efpaces, excepté certains cas dont on parlera ci-
après. Tels font les Théorèmes qui fe rapportent aux ordres de
Fluxions plus élevés ; mais nous les démontrerons dans la fui
te , ôc nous allons à préfent examiner les Fluxions des gran
deurs Géométriques. Outre les précédens Théorèmes géné
raux, il y en a d’autres concernans la compoiition ôc la réfo-
lution du mouvement , que nous coniidérerons de tems en
tems comme les fondemens de cette Méthode ; mais iis fer-
Tome 1, O