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viront plutôt à appliquer cette doêlrine générale aux cas par* 
ticuîiers ; ainfi nous les renvoyons à une autre place. 
CHAPITRE IL 
Des Fluxions des Figures reftilignes planes. 
PROPOSITION PREMIERE. 
78. La Fluxion Fun parallélogramme d’une hauteur invariable 9 
e[l toujours mefitrée par un parallélogramme de même hauteur décrit 
fur une ligne droite, qui mefure la Fluxion de fa bafe. 
L Orsque le point P décrit la bafe AO, foit la droite don 
née PM, qui, fe mouvant parallèlement à elle-même, pro 
duit le parallélogramme APMF. Lorfque P arrive en D, PM 
arrivera en D E. Si la Fluxion de la bafe au terme du tems 
eil reprérentée par DG, la Fluxion du parallélogramme fera 
repréfentée au même terme par le parallélogramme EG. 
Lorfque le mouvement de P eil uniforme, (c’efl-à-dire, lorf- 
qu’il décrit des efpaces égaux en tems égaux) la droite PM 
décrit des parallélogrammes égaux en tems égaux (Elem. 56. 
1.) Donc le mouvement de PM eil auifi uniforme,( art. 14.) 
ôc dans le même tems que le point PM décrit le parallélo 
gramme E G d’un mouvement uniforme. Donc la Fluxion de 
la bafe AD étant repréfentée par DG, celle du parallélogram 
me A E fera repréfentée par le parallélogramme EG ( par l’ar 
ticle 11.) 
7p. Puifque P eil un point ou terme de la ligne P M, la 
quelle eil d’une grandeur donnée & invariable , & qu’on iup- 
pofe fe mouvoir toujours parallèlement à elle-même , chaque 
point de cette ligne fe meut avec la même vitelle que P. Se 
lon que le mouvement de P eil accéléré ou retardé, le mou 
vement de la droite PM eil auiïi accéléré ou retardé; & dans 
le même-tems que le point P décriroit DG avec ion mouve 
ment en D, continué uniformément, la droite PM décriroit le 
parallélogramme EG, avec fon mouvement continué unifor 
mément depuis le même terme. Si l’on fuppofe que cela ak