des Fluxions.' ï p 
le même tems, par la fuppofition, ôc P décriroit un moindre 
efpace que DL, dans ce tems là, par fon mouvement en D 
continué uniformément,(par le premier Axiome,) mais p dé 
criroit un plus grand efpace que dl dans le même tems par 
fon mouvement en / continué uniformément, par le fécond 
Axiome. Enforte que la vîtefTe de P en D feroit, à la viteife 
de p en /, en moindre raifon que celle de DL à dl, ou de E 
à F. On voit donc que la viteife de P en D n’eft à la viteife 
de p en d, ni en plus grande, ni en plus petite raifon que celle 
de E à F mais précifément en cette raifon. 
29. I roi fié me Cas. Si le mouvement de P eft continuellement 
retardé , le mouvement de p fera auffi continuellement retardé , 
parce que les efpaces parcourus par ces points en tems égaux 
décroiflent en même proportion. En ce cas, le point P décrira 
un moindre efpace que DG par fon mouvement en G conti 
nué uniformément ( par le quatrième Axiome ; ) & le point p 
décrira un plus grand efpace que d g par fon mouvement en 
d continué uniformément, (par le troisième Axiome.) dans le 
tems que P ôc p , avec leurs mouvemens retardés, décrivent 
DG ôc dg ; enforte que la viteife de P en G eft à la viteife 
de en 4, en moindre raifon que celle de DG à dg , ou de 
E à F. Donc il nous fuppofons que la viteife de P en D eft 
à la viteife de p en d, en plus grande raifon que celle de E à F* 
il fuit que la viteife de P en quelque point entre D ôc G, com 
me L eft à la viteife de p en d,en même raifon de E à F. Ce 
qui eft impoifible. Car en fuppofant que DL eft à dl. comme 
E à F, ces efpaces feront décrits en même tems par P ôc p, 
ôc P décrira un moindre efpace que DL dans ce tems-là, par 
fon mouvement en L continué uniformément (par le quatrième 
Axiome) ; mais p décrira un plus grand efpace que dl, dans le 
même tems, par fon mouvement en d, continué uniformément, 
par le troifiéme axiome ; enforte que la viteife de P en L fera, 
à la viteife de p en d, en moindre raifon que celle de DL à dl, 
ou de E à F. Il eft donc impoifible que la viteife de P en D 
foit à la viteife de p en d, en plus grande raifon que celle de E 
à F. Cette raifon ne peut pas être non plus petite. Car dans le 
teins que P ôc p, avec leurs mouvemens retardés , décrivent 
DG & dg, le point P décrira un plus grand efpace que DG 
par fon mouvement en D, continué uniformément (par le troi- 
iieme Axiome ), ôc p décrira un moindre efpace que dg par fon