uo De la figure des Planètes;
en D, 6c dans le fécond, en A jufques à ce que fa figure de
vint fphérique. ) Mais cela fe démontrera plus clairement dans
la fuite, lorfque nous viendrons à déterminer la raifon de A à
D dans un fphéroïde donné.
636. Jufques ici, nous avons fuppofé que les particules du
fphéroïde étoient feulement affe&ées de leur mutuelle gravita
tion Tune vers l’autre. Suppofons maintenant que de nouvelles
forces agifient fur toutes les particules du fphéroïde , par des
lignes droites , foit perpendiculaires à Taxe du fphéroïde, ou
au plan de fon équateur; ou que quelques forces agiifent en li
gnes droites, perpendiculaires, 6c d’autres en lignes parallèles,
6c que chaque force varie toujours comme la diilance des parti
cules à l’axe, ou à l’équateur auquel la direction de la force eil
fuppofée perpendiculaire. Le fphéroïde étant fuppofé fluide, ii
CA eil à CD réciproquement comme les forces totales , qui
agiifent fur les particules égales en A & D, le fluide fera de
toutes parts en équilibre. Pour démontrer pleinement cette Pro-
pofition,il faut faire voir, i°. que la force qui réfulte de l’at-
tradion du fphéroïde, 6c de ces forces étrangères compofées
enfemble, agit toujours dans une droite perpendiculaire à la fur-
face du fphéroïde : 2 0 . que les colonnes du fluide fe foutien-
nent 6c fe balancent mutuellement au centre du fphéroïde, 6c
3 0 . que chaque particule , dans le fphéroïde , eil pouflée égale
ment dans toutes les diredions.
637, i°. Que les forces qui réfultent de l’attradion du fphé
roïde, 6c des forces étrangères en A 6c D foient nommées M
6c N; M fera à N, comme C D eil à CA , par la fuppoiitionj
Puifque l’atrradion du fphéroïde en P , dans la direction P i ,
eil à fon attradion en A, comme P i eil à AC, ôc que la force
de chaque puiflance étrangère en P, eil fuppofée à la force de
la même puiflance en A, comme Pi eil à AC ; il fuit, que tou
te la force, par laquelle une particule en P tend félon la direc
tion Pi, eil à M,comme Pi eil à AC. De meme, toute la force
par laquelle une particule en P rend félon la diredion P/, eil
à N, comme P/, ou iC eil à DC. Donc la force avec laquelle
P tend félon la diredion, F i eil à la force avec laquelle il tend
félon la diredion P/, comme M. ~~ eil à N. -p ; 6c fup-
pofant que PK, qui rencontre CD en K, eil la diredion dans
laquelle une particule en P tend vers le fphéroïde, par la cotnpo-