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EN SUPPOSANT SA DENSITÉ UNIFORME? r \2$
raifort de N à i, félon l’article 660. Par ce calcul, la différence
des demi-diametres de la Terre approche fort de la même que
ci-devant. Et tout cela s’approche des calculs de Newton, qui
prétend que le demi - diamètre de l’équateur eft au demi-axe,
comme 230 eft à 22p.
662, Mais en fuppofant que la Terre eft un fphéroïde, félon
ce qui a été démontré ci-devant, & que fa denfité eft unifor
me depuis la furface au centre; fi nous calculons la différence
de ces demi-diamétres de la Terre , par les longueurs de pen
dules qui ont été trouvés faire leurs vibrations en tems égaux,'
en différentes latitudes; ou par l’augmentation du degré du mé
ridien , depuis Paris jufques au cercle polaire , comme on l’a
déterminé en dernier lieu ; la différence de ces demi-diamétres
fe trouvera beaucoup plus grande que ~r, du demi-diamètre
moyen. Que L ôc / expriment les longueurs de deux tels pen
dules aux lieux P ôc p, ôc que le rayon étant l’unité, S ôc s re-
préfentent les finus refpeêlifs des latitudes de P ôc p, ( c’eft-à-
dire, des angles PKD,^&D,)<rc fera kbb :: LL — / / : L L S S
11 s s. Car jPK 1 :^ 1
, par l’arti
cle 6$6. L’efpace, décrit dans un tems donné, par un corps qui
defcend librement, eft comme la péfanteur ;ôc il fuit, de l’ar
ticle 408. que la longueur d’un pendule, qui fait fes vibrations
dans un tems donné, eft auill comme la péfanteur. Donc L L :
c c SS
hb •
Il : ; P K a : p k 1 , par l’article 647. ou ; : 1 : 1 —
Donc cc : h b : : LLSS — Il s s. Donc, fi L : / : : 1 u : 1
>— u , c c fera k b b h fort peu près :: 4« : SS — j î -H 2 a S S
rh 2 u s s.
663. Si un degré, fur le méridien en P, eft à un degré en
p, comme G eft à g, c c fera à b b : : G j — g~ : GfSS
•—gf ss : parce que G eft à g, comme le rayon de courbure
en P au rayon de courbure en p, c’eft-à-dire : : P K.3 : p h , par
ôc c c : b b : : G j — g f S S — g j s s. Cette réglé , pour trou«
ver la raifon de cc à b b, ( par où celle de h b — c c > on a a k
h b fe calcule aifément,) eft exaête, Ôc n’eft fondée fur aucune
théorie particulière de la péfanteur, mais uniquement fur la fup-
pofition que la Terre eft un fphéroïde. Lorfque le fphéroïde
différé peu d’une fphere, foit le degré en P au dégré en p f
Tome IL
K