144 De LA figure et du système de Jupiter , ôcci'
fur ce qui a été démontré à la fin de l’article 674. m fera , par
approximation à N, comme B + j ■ 14 -4- 10 a: à ( 1
-4- 2 a* x ( « -4- 5) -h , ôc fuppofant n — 4, ^ fera = 12
à fort peu près, x = , 8 , & le demi-dîamétre de l’équateur
au demi-axe, comme i] , 4 à 12,4; ce qui différé peu de
la raifon moyenne, qui réfulte des obfervations du Dodeür
Pound.
v 6"84. Newton a trouvé que la denfité moyenne de Jupiter eft
à celle de la Terre, comme 9^- à 400. Si nous fuppofons n
—’4, comme dans le dernier article, la denfité, à la furface de
Jupiter, fera à la denfité moyenne, comme 4 à 7, ôc par con-
féquent à la denfité moyenne de la Terre, comme 9%- à 700.
La terre eft donc non-feulement plus denfe que Jupiter, mais il
y a lieu de croire , par ce qui a été démontré, touchant ces Pla
nètes, que la raifon des denfités,à leurs furfaces refpeélives,
eft plus grande que celle de leurs denfités moyennes, (ou que
celle de 94*- à 400)ôc quelle approche plus de la raifon des den-
fités des rayons du Soleil qui tombent fur elles, à leurs diftan-
ces refpeâives.
6Sy. On ne peut pas s’attendre que nous puiftions découvrir,
par obfervation, combien les diftances des Satellites s’écartent
de la Loi de Kepler, dont on a parlé dans l’article 659. Car, que
z marque la diftance du premier Satellite, telle qu’elle a été dé
terminée, félon cette Loi, par fon tems périodique, ôc par la
diftance ôc le tems périodique du quatrième Satellite ; c’eft-à-
dire,que le quarré du tems périodique du quatrième Satellite,
foit à celui du premier, comme le cube de la diftance du qua
trième eft à zi ; que c marque la diftance du foyer du méridien
de Jupiter à fon centre ; la diftance moyenne du premier Satel
lite fera, par aproximation, z -4- x ~~~ y laquelle lorf-
que la denfité eft uniforme, furpaife z de feulement ,
c’eft-à-dîre, de moins que partie du demi-diamétre de Jupi-
piter5 ôc cet excès eft toujours moindre lorfque n eft plus grand
que 1, ou lorfque la denfité eft fuppofée croître vers le centre.
Il parok donc/que que fi Ton obfervoit quelques irrégularités
dans les mouvernens de ces Satellites, ou dans les autres mou-
yemens célefteSj on ne deyroit pas les attribuer à la variation