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de la plus vite Descente. 71
Mais le premier Problème de cette efpece, qui demande des
recherches pins fobtiies, a été réfoiu par Newton, Schoî. Prop.
XXXIX. Lib. IL Principe ou il donne la propriété de la li
gure, qui, roulant fur fon axe, produit le folide de moindre ré-
iiftance. M. Bernoulli trouva que la cycloïde étoit la ligne de
la plus vite defcente dans l’hypothefe ordinaire de la péfanteur,
& il détermina la nature de cette ligne en plulienrs autres cas ,
Ôc fous différentes reftri&ions. L’analyfe du Problème générai
concernant les figures, qui, parmi toutes celles de la même cir
conférence, produiient les maximum ôc minimum, a été donnée
par M. Jacques Bernoulli, par des calculs qui renferment les
fécondés ôc troifiémes Fluxions, en divifant l’élément de la
courbe, en trois parties, infiniment petites. {Analyfis magni pro
blematis ifoperimetrici. Acla Erud, Lipf. 1701. p. 213 & feqq.)
Et l’on a fait depuis plufieurs recherches, de cette nature, de
la même maniéré 5 mais non pas toujours avec le même fuccès»
Pour fuivre le deffein que nous avons eu dans ce Traité , de dé
fendre cette théorie contre l’imputation d’incertitude & d’obfcu-
rité , nous tâcherons d’éclaircir cette matière, qui efc regardée
communément comme une des plus abftraites, en propofant la
folution, ôc la compoiition de ces Problèmes, & nous détermi
nerons les propriétés des lignes de la plus vite defcente, ( foit
que la péfanteur foit fuppoiee agir par des parallèles , ou être
dirigée à un centre donné, ôc foit que la circonférence de la
figure foit fuppoiee d’une quantité déterminée, ou foit qu’on
ajoute d’autres limitations de cette efpece, ) ôc des figures ifo~
périmètres qui produifent d’autres maximum 6c minimum, immé
diatement par les premières Fluxions , fans divifer les élémens
de la courbe en deux ou plufieurs parties, ôc d’une maniéré qui
fournira une démonftration fynthétique, pour fervir à vérifier la
folution. Tout cela fera compris dans peu de Proportions gé
nérales ; mais il fera bon, dans ce Chapitre, comme dans les
précédens, de commencer par les cas les plus fimples, ôc de
continuer par ceux qui font plus compliqués. Nous commence
rons donc par fuppofer que la péfanteur agit par des lignes pa
rallèles.
572. Il faut établir d’abord le Lemme fuivanr. Soit KL une Fig.*54.
droite donnée de pofition. AK perpendiculaire à KL d’un point
donné A, E un point quelconque de cette ligne. Joignons AE,
Suppofons que KE doit être décrite uniformément avec une