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DES FONCTIONS ELLIPTIQUES.
et en general F(c,fl) = 0+0 _ _J_ F -( c ).
Les cas qui donnent lieu à la réduction de la fonction H, sont donc
tous ceux où le paramètre n , de forme — c 2 sin a 8 , est tel qu’on a
F (c, 8) = F‘(c) y P étant un entier. La même réduction aurait
encore lieu si on avait F(c, 8) = 21 F 1 ^), 2v + i étant un
nombre impair quelconque.
Les formules d’approximation que nous venons de donner pour
déterminer la valeur des fonctions H et H 1 , peuvent s’appliquer à
tous les cas, et le plus souvent il ne faudra calculer que fort peu
de termes pour obtenir un grand degré de précision. Cependant
si la différence i — c était tellement petite qu’il fallût prolonger
assez loin la suite c°, c°°, c°° 9 , etc. pour parvenir à un terme négli
geable c^ 9 il pourrait être préférable de suivre la seconde méthode ,
c’est-à-dire , de faire les transformations dans un ordre inverse , ainsi
que nous l’avons pratiqué en pareil cas relativement aux fonctions
de la première et de la seconde espèce.
(87). Et d’abord si la différence 1 —- c est déjà assez petite pour
qu’elle puisse être négligée, on pourra intégrer immédiatement la
formule H = /Y A 4 en mettant cos <p au lieu de
J \ 1 -f- n sur p/ A 7
A , ce qui donnera
TT /a. B \t a //t'a . 1^\ B arctang (v/rasin <p)
H=(A+~)logtang(45°+i?)- îq -. -,
Cette intégrale est rigoureuse lorsque c = 1 ; mais s’il y a une diffé
rence, quelque petite qu’elle soit, entre 1 et c, elle ne pourra s’ap
pliquer sans erreur à des valeurs de <p plus grandes qu’une certaine
limite. En effet, la quantité A qui en général est y/(cos 2 <p-j- ¿ 2 sin s (p),
ne se réduit à cos <p que lorsque cot <p est censé beaucoup plus
grand que h. C’est pourquoi il convient de chercher une formule
qui donne la valeur de H pour toute valeur de <p , dans l’hypothèse
seulement qu’on puisse négliger les termes affectés du facteur h
élevé au quarré ou à une puissance supérieure.
Pour cet effet nous supposerons qu’il a été fait dans la fonction II