DES FONCTIONS ELLIPTIQUES. 1S9
rapport A trouvé entre F(c, (p) et F'(c), ou entre <X> et | -x. Lorsque
cela a lieu , on trouvera également par les formules rigoureuses, la
valeur de W qui donne U (n, c, q>) = ATI 1 (n, c)-f-W ; ainsi on
pourra déterminer U(n , c, ç>) par des fonctions de la première et de
la seconde espèce.
La méthode qu’on vient d’indiquer n’est autre chose que la
méthode d’approximation par laquelle on évalue la fonction de pre
mière espèce F(c, <p). Mais on peut pour le même objet employer
une autre méthode qui paraît conduire plus directement au but.
Etant donné l’amplitude (p,on calculera successivement les ampli
tudes <p a , <p 3 , <p 4 , etc., qui donnent F (<p a ) = 2F (<p), F (<p 3 ) = 3F (<p) ,
F(<p 4 ) = 4F(P)j etc.; c’est ce qu’on fera par les formules
tang | <p a = A tang <p
tang ( i <p z 4- i (p ) = A tang <p %
tang ( 7 <p 4 + t <P.) = A tang <p s
tang (^5 + ^3) = A tang <p 4
etc.
Il est évident que si l’angle cp est tel qu’on ait F (c, <p ) = AF ! (c) ,
A étant un nombre rationnel - , il y aura nécessairement dans la
suite (p # , <p 3 , <p 4 , etc. un terme <p t tel que <p v =c’est-à-dire
qu’on devra rencontrer dans cette suite un terme <p v qui soit mul
tiple de l’angle droit. Et comme d’ailleurs, par les raisons que nous
avons exposées, le rapport^ devra être exprimé en nombres assez
simples , on n’aura jamais qu’un petit nombre de termes à calculer
dans la suite <p t , <p 3 , <p 4 , etc., pour reconnaître si les fonctions F (<p)
et F 1 sont commensurables entre elles, et par suite sifï( n y c 3 <p)
peut se mesurer par II 1 ( n, c).
(99). Pour revenir à l’équation (V), nous observerons que cette
équation servira en général à déterminer l’une des fonctions
n(rc , c, (p), n (ri, b, 0), par le moyen de l’autre supposée connue.
Ces deux fonctions ont des modules compïémens l’un de l’autre , et
leurs amplitudes se déduisent réciproquement de leurs paramètres
par les équations zz = cot a ô, /z' = cot a <p.