DES FONCTIONS ELLIPTIQUES. 145
Donc la formule generale pour le troisième cas, est
cot0A(G_)[n («, ?)— F(?)]=cot tpA(tp) [n (n', 0) — F(fl)]
+ E(ô) F (<p)— F (fl) E(<p) («')•
On n’a pas ajoute' de constante , parce que la forme de l’equation fait
voir que si 011 change en 0 et réciproquement, la constante devrait
changer de signe, ce qui prouve quelle est nulle.
(io5). Si dans la formule précédente on fait <p = 4 7r ’, on aura
immédiatement
n'(«)=F' + ^[F-E(fl)_E'F(0)] (/).
Ainsi dans le troisième cas, comme dans les deux premiers, la fonc
tion complète de troisième espèce IP(w), s’exprimera toujours par
des fonctions de la première et de la seconde espèce.
Il en est de même de la fonction non-complète U(n, c y ç) ou
il («, <p), si l’amplitude (p est telle qu’on ait F(p) = ÆF l , k étant
un nombre rationnel ; car alors on aurait H ( n , <p) = Art 1
W étant une quantité déterminable par logarithmes.
Il est remarquable que les formules (A ) et {p') qu’on vient de
trouver pour le troisième cas, sont plus simples que les formules
analogues pour le premier et le second cas, puisqu’elles ne con
tiennent point les fonctions F et E relatives au module complé
mentaire b.
Remarquons encore que la valeur de IP (n) serait indéterminée
si on avait 0 = | tî* ou « = —c 1 . Mais alors on a généralement
pour toute valeur de <p ,
n ç— c *> <P)
c 2 sin <p COS <p
b a ù(<pj ;
<et par conséquent lorsque =ìtt, on a
n‘(-«•) = y E-.
(106). Revenons à la formule générale (A), et supposons que
l’angle 0, déduit du paramètre n = — c* sin a 0 , soit tel qu’on ait
F(0) =/iF l , k étant rationnel; on aura alors E (0) = AE'-q-V, et
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