i 7 6 . PREMIÈRE PARTIE.
(124). Supposons en second lieu que la base du cône soit une
ellipse. Soient h la hauteur du cône ,f et g les coordonnées du
point où la perpendiculaire h rencontre le plan de la base, f étant
prise dans la direction du demi-grand axe de l’ellipse i , et g dans
celle du demi-axe conjugué b. Soit <p l’amplitude d’un point quel
conque de l’ellipse , les coordonnées de ce point seront x=sincp ,
j = b cos <p , et l’élément de la courbe ds = A dtp ; si du sommet ou
mène une perpendiculaire sur la tangente en ce points le quarré de
Ti- . ,, 1 /p-cos <p + èfsintp—èV
celte perpendiculaire aura pour expression hr -f- r2 ) »
donc l’élément de la surface du cône sera
dZ-=.\ d<P ^/[/i a (î — c 2 sin*<p) -f- (# cos bf sin <p — ¿) a ].
Celte différentielle paraît fort composée j cependant si on fait
tangi<p=3, ce qui donne sm(p=:—^, cos<P=7qp7 a >«<P=
on aura la transformée
dZ = V U 1 * ( 1 + z a ) s — ^ 4-— (#+ 5 a ) a ] ;
et puisque la variable sous le radical ne passe pas le quatrième degré,
il est clair qu’on pourra trouver l’intégrale Z au moyen des fonctions
elliptiques. De plus, comme il suffit pour avoir la surface totale du
cône, de connaître l’intégrale lorsque <p = 2 7c, il semble que le résul
tat final ne doit dépendre que des fonctions complètes delà troisième
espèce et des espèces inférieures, lesquelles , au moyen des réduc
tions connues, ne dépendent elles-mêmes que des fonctions de la
première et la seconde espèce ; de sorte que Faire entière du cône
pourra encore être exprimée par des arcs d’ellipse. Mais il est
nécessaire d’entrer dans quelques détails pour justifier cette con
clusion.
(i2Ô). Pour faire disparaître les puissances impaires de la variable
sous le radical dans la valeur de dZ,i\ faut d’abord supposer z = —jf : z*
et parce que la quantité sous le radical n’a , dans le cas dont il s’agit,
que des facteurs simples imaginaires, le résultat de la substitution,
après avoir déterminé p et y, contiendra un nouveau radical de la
forme