DES FONCTIONS ELLIPTIQUES. 181
donc en intégrant
P = ™ [O+c‘)n0,c, ?) — c‘F
Par cette formule on déterminera pour chaque point M dont la
latitude est connue, la longitude P de ce point ; et les calculs pour
ront être faits avec tout le degré d’exactitude que comportent les
tables de logarithmes, au moyen des méthodes que nous avons
données pour évaluer les fonctions F et n.
Si on fait <p = 90*, on aura la position du point I où la courbe coupe
l’équateur par la formule
P 1 = ^ [(rc-f-O n 1 (», c) — c a F‘(c)] ;
et comme la fonction complète IT(zz, c) peut s’exprimer par des
fonctions de la première et de la seconde espèce , il s’ensuit qu’on
peut déterminer le point I par ces seules fonctions; ou, ce qui re
vient au même, par les seuls arcs d’ellipse. On pourrait déterminer
de même une infinité d’autres points de la ligne la plus courte ; et
lorsqu’on aura tracé la demi-spire AMI , on pourra de même
tracer la continuation de celle courbe dans l’autre demi-sphéroïde ,
en observant que les points situés de part et d’autre à des latitudes
égales, ont avec le point I des différences égales en longitude.
(12g). Il est remarquable que la formule qui donne la valeur de
l’angle P , est absolument de la même forme que celle qui donne
la valeur de l’angle résultant du développement sur un plan d’une
portion de la surface d’un cône oblique à base circulaire (i25).
Ce dernier angle est facile à trouver jusqu’à un certain degré d’ap
proximation, par de simples constructions géométriques, déduites des
pyramides inscrites et circonscrites. D’ailleurs comme le cône oblique
n’a de courbure que dans un sens, cette surface est censée plus simple
que celle du sphéroïde qui est partout à double courbure; ainsi on
doit regarder le problème de déterminer la ligne la plus courte sur
la surface du sphéroïde , comme étant réduit à une moindre diffi- r
culté par la construction suivante , qu’on tire aisément de nos
formules.