DES INTÉGRALES EULÉRIENNES.
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même en supposant k assez grand, n’est convergente que dans un
certain nombre des premiers termes ; car on sait que les nombres
Bernoulliens, dont les expressions sont fort irrégulières, croissent
continuellement, de manière que si T et Y sont deux termes con
sécutifs fort éloignes, l’un du rang n, l’autre du rang n -f- 1 , le
Y . , n *
rapport qs a pour limite —, Cette .suite, qui commence par être
convergente pendant un assez grand nombre de termes , surtout
si k est un peu grand, finit donc par être divergente , et donne
rait une valeur de log R d’autant plus fautive , qu’on prendrait plus
de termes au-delà de ceux où elle cesse d’être convergente.
De là on voit que pour une valeur donnée de k, il y a un terme
qu’on ne doit pas passer dans le calcul de la suite
A' B'
TTiT — 3 + etc '
Le terme auquel il faudra s’arrêter est celui qui serait suivi d’un
terme plus grand, alors l’approximation ne peut aller plus loin ;
mais elle sera tout aussi étendue qu’on voudra , en prenant k suf
fisamment grand.
11 en serait de même de la série
R = 1 “1 ? —J 7—rrj — etc. y
12 « a ( 1z ky 7
mais celle-ci n’est pas d’un usage aussi facile que la série
A' B' . ,
i.a k ~~ 3.4k 3 + etC *
dont la loi est manifeste, et ne dépend que des nombres Ber
noulliens.
On peut fixer a priori le nombre de termes après lequel la suite
A' B'
1 .z k
•z / 1.3 ”1“ GtC.
3.4/i 3
cesse d’être convergente ; car en considérant les deux termes con
sécutifs
TC«) TO +I )
zn. zn — x. zn -f- 2.zn -f- 1. 3
et les supposant égaux, on aura
TC" 4 " 1 ) zn -4- z. zn -f- X J 2
an.zn— 1 * *
an .271 — 1