354 TROISIÈME PARTIE.
les limites réelles x o, x = co ; il n’est donc pas surprenant
qu’elles soient inégales.
On distinguerait de même F'(j) qui représente fx x dx, prise
entre des limites imaginaires, de F(|) qui représente l’intégrale
fx *e X dx prise entre des limites réelles. Pour les comparer entre
elles, on appliquera la formule générale qui donne
r'(i)= £ A^(-o
3.
r (i)
ensuite, comme on a F (|) F (|) = —, il en résulte
= 2sin J.( 1) 3 y/ 1=2[/ 1 SmjTr^COS^—'Tr+V^' 1 sin--^'7tJ }
ce qui donne trois valeurs pour le rapport cherché de T'Q) a F (|).
i
Ces trois valeurs répondent à celles que peut prendre x 3 dans la
formule fxT~ J e~~ x dx, lesquelles sont x* 9 x J (—~ -f- 4 \/— 3),
x 3 (— | | y/— 3 ) ; si on se borne a la première , on aura
simplement
*'(*■) = - V(— 5 )*r( | ).
(4o). Reprenons maintenant la formule Z — fx *e x dx; puis
que nous avons fait x = — et -h z \/ — i , et que l’intégrale doit
être prise entre les limites z = — co , z = -j- co , il s’ensuit que si
on fait pour abréger f— -j = M , on aura
z = f/—ï) 'V-*i+\V—i)
cette intégrale étant prise depuis z = o jusqu’à z = oo.
Soit z = a tang <p , on aura la transformée
Z = sMctp 7 —i .fd<p cos* 2 <p cos (a tang <p —-a(p) ,
nouvelle intégrale qu’il faudra prendre depuis <p — o jusqu’à <p=^7iV
Dans les applications, on pourra supposer a > 2 ; ainsi l’intégrale
f dx cos*~ 2 <p cos (atangep—a<p) ne présentera que des difficultés or
dinaires , lorsqu’on voudra l’évaluer par la méthode des quadratures.